ostéochondrose
LES OSTÉOCHONDROSES DU GENOU | ||||||||
Elles représentent une anomalie de l’ossification de l’os, sous le cartilage. Dans un premier temps, la lésion est purement osseuse et susceptible de cicatrisation. Si le sous-sol osseux est le siège de déformations de sa structure au cours de l’évolution, dans un deuxième temps, le cartilage est atteint.
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- Cause traumatique : Des micro traumatismes répétés, dus en particulier à une activité physique importante, pourraient favoriser la survenue de l’ostéochondrite. - Cause vasculaire : L’ostéochondrose pourrait être le résultat d’une perturbation localisée de la vascularisation sanguine au niveau de l’os.
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Bon nombre d’ostéochondroses sont certainement méconnues, car indolores. Elles évoluent sans doute, sans aucun signe, vers la guérison. C’est parfois une radiographie simple, prescrite pour une autre pathologie, qui fait alors le diagnostic. Elles se manifestent cependant, habituellement par des douleurs, des gonflements, une boiterie, de manière plus exceptionnelle par un dérangement intra articulaire, qu’il s’agisse de la palpation d’un corps étranger ou d’un blocage en rapport dans ce cas, avec la libération d’un fragment ostéochondral qui correspond à une ostéochondrite disséquante. Bien souvent, il existe une limitation des amplitudes, perte de l’extension ou de la flexion complète. Le diagnostic repose essentiellement sur la radiographique standard. Le bilan doit comporter des radiographies de face, de profil, en axiale à 30°. Un cliché dégageant les condyles, peut être nécessaire, en particulier chez le jeune enfant. D’autres examens peuvent être utiles, pour mieux préciser la localisation, l’étendue et le stade évolutif de l’ostéochondrose. Il s’agit essentiellement de l’arthroscanner à la recherche d'une interruption de la surface cartilagineuse. L’IRM permet de visualiser de manière précise l’os situé en profondeur. L’arthroscopie n’est pas nécessaire pour le diagnostic, en revanche elle peut être utilisée pour le traitement. La radiographie permet de suivre l’évolution de cette affection.
Cette évolution radiologique en quatre stades, peut cependant s’interrompre à chacun des différents stades. La localisation de l’ostéochondrose, au niveau du genou est variable. Le plus souvent, elle atteint le condyle interne du fémur, plus rarement le condyle externe, la rotule ou la trochlée. Cette ostéochondrose se développe toujours au contact du cartilage articulaire
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Il est fonction de plusieurs paramètres. Il faut tout d’abord localiser la lésion, pour savoir si elle est en zone porteuse ou non. Il faut ensuite établir l’aspect de maturation de l’os et du stade lésionnel, envisager le potentiel évolutif de cicatrisation. La comparaison entre l’âge osseux et l’âge réel, doit être pris en compte. |
Le traitement non chirurgical Suivant les critères cliniques et radiologiques, on peut utiliser une simple restriction des activités sportives et on tiendra compte du sport incriminé : nécessité d’une mise en charge complète du poids du corps, pivot, flexion importante… Une décharge partielle peut être nécessaire pendant une durée de plusieurs mois. L’immobilisation par une genouillère peut être prescrite chez les enfants turbulents, d’autant que la lésion se trouve en zone portante.
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Traitement chirurgical Plusieurs techniques chirurgicales peuvent être utilisées :
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Sous arthroscopie sont pratiquées de multiples perforations avec une petite mèche qui traverse le fragment d'ostéochondrite puis l'os sain qui l'entoure. Le but est d'obtenir une vascularisation de l'ostéochondrite à partir de l'os périphérique. Cette technique est essentiellement indiquée chez l'adolescent, après échec du traitement médical, à condition que le fragment d'ostéochondrite soit resté en place dans sa niche.
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Elle consiste à fixer le fragment à sa place avec une ou plusieurs vis. Les échecs possibles sont dus à la non consolidation ou à la survenue d'une nécrose osseuse.
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La greffe de cartilage
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Elle est encore du domaine expérimental : elle consiste à cultiver des cellules cartilagineuse du sujet (chondrocytes) puis à les mettre en place au niveau de l'ostéochondrite.
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